Ce
sont six pages du journal intime qui en compte neuf, que Gérard Duchêne a édité
sous le titre de Journal d’IL. J’ai
encadré et accroché sur un mur de mon séjour l’intégralité du Journal d’IL, même si ma photo n’en
montre que six. C’est une œuvre qui date de novembre 1980, lithographiée en 10
exemplaires, mon exemplaire est le septième. Ce qui me fascine dans cette œuvre,
c’est que l’on voit bien qu’il s’agit d’écriture mais que c’est impossible à
lire. Gérard Duchêne l’a écrit avec en guise d’encre un produit solvant qui creusait
le support de l’écriture. Quand la plume était presque sèche, les lettres sont
parfaitement lisibles mais quand il y a un peu trop de solvant le contour de la
lettre s’estompe ou disparaît complètement, à la place d’un mot on ne voit qu’une
tache.
En
janvier 2015, un hommage a été rendu à Gérard Duchêne (1944-2014) à Lille, voir
plus d’information en cliquant ici.
4 commentaires:
Merci pour cette découverte! Je trouve cette démarche très intéressante et le résultat est bluffant!
étonnant et beau...un mur qui parle...
C'est le Da Francisco code ....
Une démarche qui ressemble à celle d'écrire sur le sable. J'aime bien l'idée...
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