Le
marché aux fleurs du cours Saleya a été classé parmi les marchés d’exception en
France. Il est ouvert tous les jours sauf le lundi. On y trouve toutes les plantes
et fleurs possibles et imaginables aussi bien coupées qu’en gerbe, en bouquet
ou en pot. Il suffit de regarder ces compositions florales pour apprécier le
savoir-faire de ces artisans. Même si j’ai commis une faute de goût en laissant
voir un prix, j’espère vous faire plaisir en vous offrant ces quelques fleurs.
mardi 29 avril 2014
dimanche 27 avril 2014
samedi 26 avril 2014
jeudi 24 avril 2014
Seule avec le battement de son cœur
Un
mur gris sur un ciel gris
Et
vice-versa
A
la limite des deux
Une
chevelure noire
Couchée
sur des genoux tremblants
Serrée
entre les deux bras maigres
D’une
jeune fille accroupie contre le mur gris
Loin
derrière le mur, un arbre mort
Étend
ses longs bras noirs dans la nuit tombante
Sous
les lampadaires blafards
Passe
une forme grise
Sur
un mur gris
Sous
un ciel gris
Que
passe ce passant
S’il
passe, rien ne se passe
Et
la fille pleure et la fille s’endort
Seule
avec le battement de son cœur
Seule
avec le battement de son cœur
Son
cœur qui ne demande qu’à battre
Plus
fort et au rythme d’un autre cœur
Son
cœur qui voudrait s’arrêter d’émotion
Pour
battre, battre à tout rompre
Que
passe ce passant
S’il
reste, que se passe-t-il ?
L’ombre
grise devient un homme
S’accroupit
à côté de la fille
Entre
eux deux, la chaleur naît
Qui
sèche les larmes de la fille, la fille
Qui
s’endort sur l’épaule du passant
Seule
avec le battement d’un autre cœur…
Et
la fille rouvre les yeux pour voir
En
face d’elle deux yeux
Deux
yeux qui regardent ses yeux
Et
l’homme et la fille lèvent les yeux
Pour
voir le soleil éclairer la nuit
L’arbre
mort et noir lancer ses branches
En
avant, se couvrir de feuilles et partir
En
dansant vers le soleil rougeoyant
Le
mur gris est rouge
Le
ciel gris est blanc
L’arbre
noir est vert
La
fille est femme
L’homme
est en elle
Et
ils sont seuls avec le battement de leurs cœurs…
Poème
publié en 1968 ou 1969 dans le Bulletin programme de la Troupe théâtrale de
l’INSA à Villeurbanne (Rhône).
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arbre,
poésie,
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Troupe théâtrale de l'INSA
lundi 21 avril 2014
Maison de l’environnement
À l’initiative de l’OTCN (Office du Tourisme et des Congrès de Nice) des greeters se sont retrouvés pour découvrir Nice Nord sous la conduite Maddey, de la Maison de l’environnement à la gare du Sud.
Nous sommes entrés par le jardin de la Maison de l’environnement dans l’avenue de Cessole, bien desservie par les bus 4 et 7. La famille Spitalieri de Cessole est une riche famille italo-niçoise dont Victor de Cessole (1859-1941) alpiniste renommé, légua sa bibliothèque qui est maintenant conservée au Musée Masséna.
La Maison de l’environnement occupe une villa typiquement niçoise avec sa frise sculptée de guirlandes de fleurs sous le toit, les volets à jalousie…
Comme on manque un peu de recul pour la photographier, alors je profite de ce panneau.
Derrière la maison, une petite chapelle reconvertie en cabane pour les outils du jardinier !
Nous ressortons par l’entrée principale sur l’avenue Castellane
Pour trouver l’entrée de l’évêché de Nice
Là, une autre très jolie maison niçoise avec frise peinte sous le toit et glycines et rosiers.
En redescendant vers Libération, nous voyons de nombreuses maisons typiques dont le charmant petit hôtel Villa Rose où chaque pièce est tapissée d’un papier peint ancien différent comme je n’en avais rarement vu ailleurs que dans des musées.
Plus bas sur l’avenue Malausséna, le marché nous offrait la vision des ses étals dont ceux des poissonniers avec ces poulpes.
Nous avons terminé la visite en voyant l’ancienne gare du Sud reconvertie aujourd’hui en médiathèque municipale Raoul Mille
Et un peu plus loin la nouvelle gare.
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samedi 19 avril 2014
Les anges de la baie
Cette semaine une photo de la baie des Anges entr’aperçue derrière un ange du cimetière du Château.
Et c’est l’occasion de se poser la question de connaître l’origine de cette appellation géographique. D’abord une précision, la baie des Anges n’est pas que niçoise, elle s’étend du cap de Nice au cap d’Antibes, elle est donc bordée en plus de ces deux villes par Saint-Laurent-du-Var, Cagnes-sur-Mer et Villeneuve-Loubet. Plusieurs versions s’affrontent : celle poétique d’Alexis de Jussieu qui nous assure qu’Adam et Ève, chassés du paradis auraient été conduits sur les bords de cette baie par des anges compatissants car les beautés de sa côte égalait presque celle du paradis perdu ; une autre parle des anges qui ont ramené sur le rivage l’embarcation contenant le corps de sainte Réparate et enfin celle qui a ma préférence explique ce nom par la présence de nombreux requins plus précisément l’ange de mer ocellé ou pour les savants le Squatina oculata Bonaparte 1840, espèce actuellement en voie de disparition. Ce poisson ayant des ailerons pouvant ressembler à des ailes. Quelques photos de la bête sur Google image ou ici.
Vous trouverez les autres participants à cette chronique hebdomadaire sur le blog d’Amartia dans sa rubrique La photo de la semaine
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