mardi 18 août 2009

Tout est possible


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Aujourd’hui, avec mon ami Olivier, nous avons pris le bus 81 de la gare routière de Nice en direction de Saint-Jean-Cap-Ferrat pour aller visiter d’abord la villa grecque Kérylos à Beaulieu-sur-Mer puis à vingt minutes de marche à pied de là, la villa et les jardins Ephrussi de Rothschild à Saint-Jean. Le trajet par la moyenne corniche est à lui seul un régal pour les yeux.
La villa Kérylos, construite en 1902 est censée être une reconstitution d’une maison de la Grèce antique. De riches matériaux ont été employés : marbre, albâtre, bois exotiques… L’intérieur est richement décoré de mosaïques, fresques, tentures et de nombreuses pièces authentiques côtoient des copies en plâtre. La vue est exceptionnelle que ce soit vers la baie des fourmis, le cap Ferrat ou l’arrière pays montagneux.
Dans la villa Ephrussi de Rothschild qui date de la même époque, tout est plus authentique. Mais j’ai eu l’impression d’être dans la caverne d’un pilleur qui étale avec mauvais goût ses trésors depuis le retable moyenâgeux, les tableaux vénitiens, les porcelaines de Sèvres et de Saxe, les tapisseries des Gobelins jusqu’aux costumes chinois, plus un Boucher par ci, un Watteau par là… L’impression de bric à brac est assez étouffante mais heureusement cette villa est entourée de jardins sur 7 hectares et c’est une splendeur. Jardins est au pluriel car l’on passe du jardin à la française au jardin exotique avec ses cactées extraordinaires puis à la roseraie, au jardin japonais, au jardin lapidaire, au jardin florentin puis espagnol ! Avec d’un côté la vue sur la rade de Villefranche et de l’autre le golfe de Saint-Hospice. Avec un peu d’argent, tout est possible.
Sur le chemin du retour Olivier m’apprend qu’un de ses amis, en vacances en Grèce, a rencontré deux niçois au Parthénon et qu’ils ont dîné ensemble. L’un est aussi effacé que l’autre est séducteur, bavard, connaissant tout et péremptoire dans ses jugements, bref assez vite insupportable. Il lui a cité les noms et c’est le même personnage que j’évoquais avec mon amie Joëlle dans le message du 24 juillet et dont j’avais envie de claquer le museau dans le message du 13 juin. Voilà qui devrait rassurer définitivement Antoine.
Tout est possible

vendredi 7 août 2009

Vi devi parlar = vous devez parler


Je viens de passer trois jours en région parisienne où j’ai vu mon père qui fêtera son 93e anniversaire le mois prochain. Il se plaint beaucoup, répète à tout bout de champ qu’il va mal. Cela fait une bonne vingtaine d’années que ses proches l’entendent dire qu’il va bientôt mourir. En attendant, il fait encore son jardin et fournit ses voisins en haricots, tomates, courgettes, salades, etc.

J’ai vu aussi des amis avec qui j’ai déjeuné à Paris. Deux d’entre eux ont abordé des questions intimes, de l’ordre de la sexualité, à ma grande surprise et contrairement à mes habitudes, j’ai répondu très franchement et librement, dévoilant y compris des choses pas forcément glorieuses comme mon absence de libido depuis plus de quatre ans. Je ne sais pas si c’est une façon de compenser ou de sublimer mais j’ai envie de faire des choses pour eux ou avec eux. J’aimerai vraiment beaucoup aider PP pour qui j’ai une grande tendresse à mieux se faire (re)connaître. Je vais me documenter un peu sur la franc-maçonnerie à Nice pour OE et sur Charles Delaunay pour AP. A tous trois j’ai parlé aussi d’OR et il ne faut pas que j’attende que l’on me dise Vi devi parlar