vendredi 30 novembre 2012

Eau(x)

En parallèle à ce blog personnel, je publie aussi dans un blog collectif défifoto où chaque premier jour du mois, les participants postent une photo sur un thème choisi parmi dix propositions. Demain vous pourrez y découvrir des photos sur le thème : eau(x).

J’ai choisi d’y mettre une photo prise grâce au comité régional de tourisme Riviera Côte d’Azur qui a eu la bonne idée de proposer un itinéraire Côte d’Azur des peintres sur les pas des grands maîtres en disposant des lutrins avec la reproduction des toiles à l’endroit où l’artiste avait posé son chevalet.
Voici parmi la vingtaine de panneaux implantés à Nice, ceux où l’on voit les eaux de la Méditerranée.
La route de France vers Magnan, Jules Defer, 1865
Musée Masséna
La promenade des Anglais, Angelo Garino 1922
Musée Masséna
Mois d'août à Nice, Jean Klissak, 1982
Musée international d’art naïf
La baie des Anges vue du château de Nice, François Bensa, 1880
Musée Masséna
La baie des Anges à Nice, Raoul Dufy, 1927
Musée des Beaux-Arts Jules Chéret
Tempête à Raubà Capèu, Joseph Fricero, 1848
Musée Masséna
Vue du port, Hercule Trachel, 1860
Musée Masséna
J’aime beaucoup cette initiative touristique intelligente qui permet de contempler les paysages, voir leur évolution à travers les âges, apprécier le regard du peintre et sa manière d’appréhender et d’interpréter la réalité. C’est par hasard que j’ai découvert les premiers lutrins. Puis j’ai trouvé à l’Office du tourisme les dépliants édités, partant ensuite à la recherche des panneaux disséminés entre Antibes, Cagnes, Cannes, Grasse, Le Cannet, Menton, Mougins, Saint-Paul de Vence, Vence, Villefranche-sur-Mer, Villeneuve-Loubet… et explorant les musées de la région pour voir les originaux puisque sur chaque lutrin est indiqué le titre de l’œuvre, le nom du peintre, la date et la technique de réalisation ainsi que le lieu de conservation de l’œuvre. N’hésitez donc pas à aller vous promener au bord des eaux.

mercredi 28 novembre 2012

Photographe photographié

Quand on est dans le Musée d’art moderne et d’art contemporain (Mamac), on n’a pratiquement jamais de vue sur l’extérieur. Les quatre tours du tétrapode sont recouvertes de marbre du côté de la ville et d’œuvres monumentales de Sol Lewitt, Claude Viallat, Arman et Alain Jacquet sur la cour, les parois vitrées des passerelles qui relient les tours sont pourvues de rideaux blancs pour protéger les œuvres des rayons du soleil. Seul le dernier étage permettant l’accès aux terrasses n’est pas aveugle.

Lors d’une de mes visites en septembre dernier j’ai aperçu ce photographe qui semblait braquer son téléobjectif dans ma direction. J’ai eu le réflexe ironique de lui fait signe de la main puis comme il continuait visiblement à viser, je me suis demandé s’il me voyait ou si le reflet des vitres me protégeait ? Visait-il dans ma direction ou juste au-dessus ?
Autant j’aime bien photographier les photographes autant je suis mal à l’aise quand quelqu’un essaie de capter mon image.
Je suis ensuite monté sur la terrasse où j’ai croisé ce photographe asiatique qui n’a pas eu l’ombre d’un regard pour moi. Je pense donc qu’en fait il ne m’avait pas vu à travers son objectif.

samedi 24 novembre 2012

Photo de la semaine 47

« Je n’arrive même pas à t’imaginer à une table de jeux.

Il n’émettait pas un jugement de valeur. Il semblait juste… intrigué. »

Ce sont les trois premières phrases que l’on peut lire en haut de la page de gauche sur le livre, par-dessus l’épaule de cette dame assise au bord de la promenade des Anglais, hier vendredi 23 novembre vers 16h00, à hauteur du casino Ruhl.
Vous trouverez les autres participants à cette chronique hebdomadaire sur le blog d’Amartia dans sa rubrique La photo de la semaine

vendredi 23 novembre 2012

Gueule d’amour 13


Antoine le 21 avril 2010 à 10h03

mercredi 21 novembre 2012

Liberté, égalité, fraternité



Héritage du siècle des Lumières, la devise " Liberté, Égalité, Fraternité " est invoquée pour la première fois lors de la Révolution française. Souvent remise en cause, elle finit par s’imposer sous la IIIe République. Elle est inscrite dans la constitution de 1958 et fait aujourd’hui partie de notre patrimoine national.
Dès 1791, les homosexuels sont devenus des citoyens comme les autres, en tout cas leurs pratiques sexuelles n’étaient plus pénalisées et malgré les reculs apparus ensuite en particulier sous le régime de Vichy, la dépénalisation de l’homosexualité a été rétablie en 1981 sous la présidence de François Mitterrand avec Robert Badinter au ministère de la justice. Voilà pour la Liberté.
Depuis le 9 décembre 1905, la loi de séparation des églises et de l’état assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes.
La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. La liberté de conscience ici concerne les citoyens qui peuvent choisir (ou non) de pratiquer la religion de leur choix, elle ne concerne pas les officiers de l’état-civil qui sont chargé de porter sur le registre d’état-civil les éléments prévus par la loi, entre autres célébrer les mariages et en dresser acte après s’être assuré de la volonté matrimoniale des futurs époux et avoir fait procéder à la publication des bans.
Depuis une loi du 20 septembre 1792, la France pratique le mariage civil qui n’est pas incompatible avec un mariage religieux pour autant qu’il le précède. De plus le mariage doit avoir lieu dans la commune où l’un des deux futurs époux a son domicile ou sa résidence. L’égalité n’est pas encore accordée par la loi puisque jusqu’au prochain changement législatif promis par François Hollande le mariage ne peut concerner qu’un homme et une femme.
Cette promesse électorale n’a pas suscité que de la fraternité. Les intégristes religieux et les fascistes ont organisé un lobbying et des manifestations haineuses dégénérant parfois dans la violence. Ce déferlement de haine homophobe m’inquiète, mais ne me résigne pas.
Ainsi, j’ai participé à un rassemblement pour l’égalité samedi dernier
J’espère bien que la loi sur le mariage pour tous sera votée début 2013 et que François Hollande se rendra rapidement compte que le courage politique, la défense des convictions, l’engagement en faveur de l’égalité, c’est maintenant !
Pour l’aider à s’en convaincre, je vous invite à signer la pétition « égaux ni moins ni plus » et à participer aux manifestations du 16 décembre qui s’organisent.
Vous pouvez découvrir d’autres contributions sur ce sujet dont celle de Matoo sur le blog d’Orpheus.
Divisons peu, devisons bien, vive la République laïque : Liberté, égalité, fraternité