dimanche 20 novembre 2011

Être libre

TambourMajor m'a tagué  pour un portrait chinois en 10 questions. Le principe : répondre aux questions de celui qui vous tague, puis créer dix questions à l'adresse de celles et ceux que vous allez taguer.  Cela, sur le ton du "Et si tu étais...".
Alors si j’étais :

1. Un objet sexuel
Je serais un préservatif pour m’enrouler là où il faut pour le plaisir et la protection

2. Un plat cuisiné
Des moules marinières, parce que j’aime les marinières surtout quand elles sont signées Gaultier

3. Une marque de bière 
Beurk, j’aime pas la bière alors pour cette question, je dis Joker

4. Un matériel électroménager
Un percolateur… What else ?

5. Une pièce de théâtre
Les nombres d’Andrée Chedid, pièce dont j’ai assuré la création mondiale le 26 juillet 1968 à Châtillon-sur-Chalaronne dans le rôle de Sisera, chef ennemi

6. Une bande dessinée
Tintin car c’est le surnom dont j’ai souffert pendant mes années de collège et de lycée, du temps où j’avais une crinière rebelle mais aujourd’hui je préfère rouler dans la Battemobile de mon camarade Pochep

7. Un médicament 
De l’arnica, pour lutter contre les crampes pendant les randonnées

8. Un restaurant
Acchiardo le restaurant de la rue Droite à Nice pour être servi par des beaux gosses sympathiques et déguster de la vraie cuisine niçoise

9. Une station de radio
France Musique

10. Un objet que l'on trouve sur ton bureau
Une souris

Et après mes réponses en photo, à mon tour maintenant de relancer le questionnaire que j’adresse à Axel, Fred, Frédéric, Gilles, Guillaume, Jean, Louis-Paul, Ludovic, Philippe et Sébastien.
Alors, les petits gars, si vous étiez :
1. Un appareil électrique
2. Une bande dessinée
3. Une boisson 
4. Une chanson
5. Un livre
6. Un médicament 
7. Un objet sexuel
8. Une pièce de ta maison
9. Une recette de cuisine
10. Un restaurant
Vous pouvez répondre par des textes, des photos et/ou des dessins selon votre bon vouloir. N’hésitez pas à être libre

vendredi 18 novembre 2011

Vu du pont

Quinze heures passées de quelques minutes, le 29 juillet 2011 je sors de la Cinémathèque française dans le parc de Bercy où je suis allé voir l’exposition Kubrick et je me dirige vers la Bibliothèque nationale de France en empruntant la passerelle Simone-de-Beauvoir.
Alors que d’habitude j’emprunte plutôt la voie supérieure de la structure lenticulaire centrale, cette fois-ci j’ai décidé de passer par le bas. Et juste après la séparation des deux voies, j’ai perçu dans le champ visuel une silhouette debout sur une balustrade qui se jetait en arrière par un saut périlleux (à prendre au sens étymologique) pour rebondir du noyau central du croisillon à plusieurs mètres au-dessus de la Seine vers la balustrade la plus proche de moi.
Un ou deux autres adolescents étaient perchés au-dessus de l’eau sur le rebord d’une poutrelle métallique. Stupéfait et angoissé, j’ai continué mon chemin sans geste ni parole, c’est seulement arrivé au milieu de la passerelle que je me suis retourné et ai pris cette photo
J’ai eu peur d’intervenir pour ne pas risquer de troubler la concentration de ces acrobates en herbe ni surtout pour ne pas les inciter à la surenchère dans la provocation, dans la mise en danger d’eux-mêmes.
Et je crois que j’ai associé ce risque de chute au saut volontaire qu’a fait l’une de mes amies depuis la fenêtre de son appartement situé au 11ème étage d’un immeuble. C’est l’un des suicides qui m’a sans doute le plus traumatisé et qui près de 40 ans après continue à me hanter.
J’avais rédigé la première phrase de ce message début août à mon retour de Paris mais j’ai été incapable de continuer, bien que j’y sois revenu plusieurs fois. Le déclic libérateur s’est enfin produit quand Défifoto a choisi « Pont » comme thème de la photo à publier le 1er décembre.
Vu du pont

mardi 15 novembre 2011

L'art ne parle que d'art

Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d'un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogues respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. Alice a proposé comme thème pour novembre « Au bout du monde ». Et cela tombe bien : Parfaitement ! Je suis tombé dedans quand j’étais petit !
Pour vous emmener au bout du monde, j’ai bien failli aller photographier la devanture de la librairie Magellan, rue d’Italie à Nice mais je préfère ce phylactère trouvé sur un trottoir du 13e arrondissement de Paris qui m’emmène par la mémoire et l’imagination jusqu’au bout du monde. En effet pour les vacances de mon enfance l’une des destinations favorites de mes parents était la Côte d’Or d’où est originaire mon père. Nous allions souvent à Meursault chez des cousins et de là partions visiter les alentours. L’un des sites qui m’a le plus marqué est le cirque du Bout du monde à Nolay. Et c’est vrai, j’y suis tombé, je me suis fait un bobo au genou et pendant quelques jours j’ai arboré fièrement une tache de mercurochrome prouvant mon stoïcisme. Mais je dois bien avouer que la première image qui m’est venue à la lecture du thème est celle-ci :
Avec L'Origine du monde, Gustave Courbet s'autorise une audace et une franchise qui donnent au tableau son pouvoir de fascination. La description quasi anatomique d'un sexe féminin n'est atténuée par aucun artifice historique ou littéraire. Grâce à la grande virtuosité de Courbet, au raffinement d'une gamme colorée ambrée, L'Origine du monde échappe cependant au statut d'image pornographique. Par la même occasion j'ai découvert le Dessein du monde qui est une oeuvre de Vincent Malléa, artiste que j'aime beaucoup.
L’art ne parle que d’art