vendredi 24 juin 2011

L'art est partout

Après 32 ans d’exil, la statue d’Apollon par Alfred Janniot (1889-1969) a retrouvé sa place originelle au centre de la fontaine du soleil. Inaugurée en 1956, la statue en a choqué plus d’un ; elle sera déposée en 1979 ; en 2005 quand la restauration de la fontaine commence, la légataire universelle du sculpteur lance une pétition pour le retour d’Apollon.
C’est à l’occasion de la fête de la musique le 21 juin qu’Apollon a retrouvé sa place. À Nice, on peut voir une autre œuvre d’Alfred Janniot : le monument aux morts de la première guerre mondiale, creusé sous la colline du Château sur le quai Rauba-Capeù.
À Paris il a réalisé l’immense fresque de pierre de ce qui est maintenant la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, porte Dorée dans le 12e arrondissement. Voir le site des amis d'Alfred Janniot en cliquant ici.


L'art est partout

mardi 21 juin 2011

Maux de tête maux de mots maux de dents mots d'amour mots doux mots amers

L’autre samedi je suis passé place Garibaldi à Nice peu après 19 heures pour voir à quoi ressemblait le mouvement de solidarité avec les indignados espagnols. Il n’y avait guère que 5 ou 6 personnes et pour cause, les rassemblements sont programmés les mercredis et dimanches... 
Ayant reconnu une amie, je suis allé lui faire la bise et j’ai salué les autres personnes. L’un des hommes présents qui se présentera plus tard sous le prénom de Raoul, âgé d’une trentaine d’années m’a adressé à plusieurs reprises de larges sourires. Je ne sais plus comment la conversation est venue sur le cinéma, plus précisément l’écriture et le tournage de films, la recherche de figurants. Chaque fois que je me tournais vers Raoul, j’avais droit à un nouveau sourire et un regard appuyé. Nous avons été trois à faire état de participation à des films. Raoul a proclamé que sa fille était ravissante, qu’il faudrait qu’il l’inscrive pour qu’elle fasse de la figuration. Nous lui avons cité plusieurs possibilités mais qui supposaient toutes le bénévolat, la participation amicale ou militante. Il a balayé cela, il fallait que ça rapporte, avec trois et bientôt quatre enfants, il ne s’en sort plus.
J’ai pensé qu’il faudrait peut-être qu’il arrête de faire des enfants dans ces conditions. Puis je me suis demandé ce que signifiaient ses sourires et regards qui, je l’ai vérifié ne s’adressaient qu’à moi, pas aux autres présents. Nous étions assis sous un arbre de la place, deux adolescents sont venus se poser à côté de nous pour chausser leurs rollers, ils ont tournés un moment devant nous avant de se décider à nous demander si l’on ne pourrait pas aller nous asseoir un peu plus loin, car la bordure où nous étions leur servait de piste pour leurs acrobaties à roulettes. Raoul n’a pas apprécié et il n’était pas question qu’il bouge d’un centimètre. Il n’allait pas se laisser chasser !
J’ai mieux compris le personnage quand je l’ai revu le mercredi suivant en présence d’une foule plus compacte. Il ne semble n’exister et de façon jubilatoire que sous le regard des autres. A notre première rencontre j’étais le seul inconnu dont il avait besoin de faire la conquête, les autres personnes présentes le connaissaient par cœur. Devant une foule, ses déplacements brusques et quelques gestes amples attiraient l’attention sur sa personne à sa satisfaction évidente mais sans qu’il ait besoin d’un échange véritable avec qui que ce soit. Je n’aurais pas eu l’occasion de prononcer des mots pour atténuer ses maux.
Maux de tête maux de mots maux de dents mots d'amour mots doux mots amers

vendredi 17 juin 2011

Cela ne sert à rien de vous stresser respirez-souriez laissez vous aller tout est art

Un bon livre, un banc à l’ombre et l’on oublie le bruit et la fureur de la ville qui nous entoure. La rue de Rivoli et son flot de voitures est bien loin...
Cette jeune femme dans le square au pied de la tour Saint-Jacques est l’une des lectrices de l’exposition que j’espère bien présenter prochainement. En attendant, prenez un livre, cela ne sert à rien de vous stresser respirez-souriez laissez vous aller tout est art

mercredi 15 juin 2011

A qu la ti fa fa la li...

Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d'un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogues respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. Ce mois-ci, le thème est "La clé".
Pour moi, ce sera donc la clé de fa, celle qui est à la clé de la partie de trombone de California dreamin que jouait cette fanfare pendant le carnaval de Nice. Pour les myopes voici à quoi ressemble la clé de fa :
Si vous voulez vous remettre en tête cette chanson cliquez ici
Merci de me laisser un commentaire, même bref, même redondant, ça fait toujours plaisir à lire et après allez vite commenter les photos de 100driiine, blogoth67, Caroline, Céliano, Cherrybee, Clara, Claude, Cynthia, Doréus, Dorydee, Eddy, Eff'Zee'Bee, Ennairam, Frankonorsk, Frédéric, Gilsoub, Godnat, Grignette, Guillaume, hibiscus, Isabelle, Jo Ann, Krn, La Madame, Laëtitia, Benjamin et Jérôme, L'azimutée, Les Caribous-bou-bou, M, Mandy, Marco, Marie, M'dame Jo, Nathalie, Nicopompus & SeriesEater, Noelia, Olivier, Onee-Chan, Sébastien, Stéphane, Stephane08, Tambour Major, Tania, The Breathless Quills, Thib, Un jour-Montreal, Véronique, Ze Parisienne et aussi éventuellement celles de ceux qui ne laissent pas souvent de commentaire : 4 petits suisses dans un bol de riz, A&G, Alice, Anne, Caro, Caro[line], Céline, Céline in Paris, Chouchou, Damien, Doremi, Fabienne, Genki, Marion, Nolwenn, Shandara, Titem, Viviane.
 Vous désirez participer à La Photo du Mois ? Rien de plus simple : contactez Olivier.
A qu la ti fa fa la li... 

mercredi 1 juin 2011

A vous de juger

Là au-dessus, c’est le carton à dessins que je me suis acheté pour transporter les tirages des photographies de lectrices et lecteurs au format 30x40 cm. J‘ai arrêté avec l’aide critique de deux amis mon choix sur 30 photos. Voici l’une d’elles, prise à Nice en bord de mer un matin d’octobre.
Je publierai ici prochainement sans doute encore 2 ou 3 autres photos en choisissant des cadres différents : bibliothèques, jardins publics. Comme Elliott le souhaite et comme Life-boat le fait, chacun est libre d’imaginer une histoire pour chaque photo à partir de son propre univers et m’en faire profiter en commentaire. Merci pour cet échange.
Mais maintenant ma tâche principale va être de démarcher des lieux pouvant accueillir cette exposition. Si vous êtes intéressé-e, n’hésitez pas à m’en faire part.
Alors à exposer ou pas ces photos ? A vous de juger