Construit par l’architecte niçois Biasini en 1872,
le Palais de Marbre connu aussi sous le nom de Villa Les Palmiers a eu divers
propriétaires depuis Ernest Gambard (1814-1902) qui la fît construire et
surtout elle a rempli diverses fonctions : lieu de réception et galerie d’exposition
du temps du consul et collectionneur Gambard, elle est ensuite la demeure d’un
baron russe avant de devenir en 1925 un bordel de luxe jusqu’à la libération.
Les archives municipales s’y installent en 1963.
C’est d’ailleurs l’archiviste paléographe
Louis-Gilles Pairault, actuel directeur de ce service municipal qui y a situé
sa nouvelle La diva et le consul
pendant la seconde guerre mondiale.
« Elles connaissaient bien les chambres qui s’enchaînaient à l’étage, au-dessus du grand salon. Le Palais de Marbre, elles en connaissaient tous les recoins, les boiseries néo-Louis XV, les moulures dorées, les fausses cheminées de marbre blanc, les trumeaux où les bergers embrassaient les bergères, les grands miroirs de porte qui avaient reflété ces beaux officiers italiens entièrement dépouillés de leur uniforme. Elles s’y étaient offertes à eux, depuis un peu moins d’un an que durait l’occupation de Nice. »
Depuis cette époque, le personnel a changé et le
style de l’accueil aussi. Il faut mieux aller au Palais de Marbre pour y faire
une recherche, consulter des archives que pour tenter une visite sauf celle les
jardins qui sont en libre accès sans cerbères.
N’hésitez pas à vous laisser troubler par cette
rencontre entre diva et consul(s) dans le Palais de Marbre.
1 commentaire:
Romantique...en diable!
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