jeudi 18 novembre 2010

La gloire c'est du boulot


J’ai commencé à aller au théâtre vers 1960 quand j’étais collégien grâce à un professeur d’allemand qui proposait à ses élèves de 4e et 3e des pièces jouées à Paris soit à la Comédie française, à l’Odéon ou au Théâtre national populaire.
J’ai abandonné l’allemand au bout d’un an mais j’ai continué à aller au théâtre et j’ai gardé au fil des ans les programmes et les billets.
Devenu étudiant, j’ai joué dans une troupe universitaire pendant sept ans et j’ai préparé une licence de lettres modernes avec un certificat d’histoire du théâtre et du cinéma.
Au début des années 80, j’ai donné tous mes livres de et sur le théâtre, les tapuscripts des pièces inédites que j’ai jouées avec la Troupe Théâtrale de l’INSA ainsi que les programmes accumulés au fil des représentations au Centre de documentation théâtrale à la nouvelle bibliothèque universitaire du campus de Lyon Bron (Université Lumière –Lyon 2).
Sur Facebook, je publie des albums photos thématiques, l’un d’eux est consacré au théâtre. Aujourd’hui voulant y évoquer Bent une pièce de Martin Sherman j’ai regardé si j’avais encore des traces de cette pièce dans ma bibliothèque et je suis tombé sur un programme et mon billet d’une représentation le mardi 26 février 2002 au Théâtre de l’œuvre à Paris. Autant je me souviens particulièrement bien d’une représentation de cette pièce à New York sur la 42e rue à Broadway avec Richard Gere en 1979 et aussi de la déception quand j’ai confronté ce souvenir ébloui avec la version qu’en a donné Bruno Cremer en 1981 au Théâtre de Paris, autant, je n’ai gardé aucun souvenir de la mise en scène de Thierry Lavat en 2002… Si je n’avais pas ce programme et le billet je jurerais n’avoir vu Bent que deux fois !
La gloire c'est du boulot

2 commentaires:

Gouli a dit…

J'ai eu l'occasion de voir Bent aux Déchargeurs il y a 2 ans. J'avais adoré.

Life-boat a dit…

Bruno Cremer oubliable !? Je ne peux pas le croire. J'imagine que l'approche française de la pièce devait être moins savoureuse que l'américaine, c'est souvent le cas. Et je soupçonne le charme physique de Richard Gere d'être pour quelque chose dans cette "déception" cremerienne.