Cette photo de Pierre Guéry a été prise au cours de
la lecture performance faite à la librairie Vigna à Nice le jeudi 18 avril d’un
de ses textes intitulé HP 1999.
Pierre Guéry, né en 1965 à Marseille, est un poète,
écrivain, traducteur et performeur dont j’ignorais l’existence jusqu’à ce jour.
Cette lecture était couplée avec le vernissage d’une exposition de
photographies Polaroïds de Lionel Soukaz.
Pierre Guéry a utilisé trois accessoires au cours de
sa performance : une petite boîte à musique, une planche à découper et un
hachoir. HP 1999 aborde les thèmes
récurrents de son œuvre comme l’enfermement, la folie, la sexualité, la
maladie, le deuil. Ce texte bouleversant m’a fait penser à Jean Genet. La
lecture se termine par le découpage, je devrais plutôt dire le massacre du
texte au hachoir. C’est d’une violence extrême qui a laissé les spectateurs muets
un long moment avant que ne crépitent les applaudissements.
Si vous souhaitez découvrir cet auteur, voici sa
bibliographie :
Alien-Nation,
mécanique de parole pour la scène (Maelström, 2006)
Bascule,
récit vers l'outre-tombe (Maelström, 2006)
Erotographie
(Biliki,
2007)
En
quel pays étrange
(Maelström, 2009)
HP
1999
(L'une & l'autre, 2009)
Week-end
avec Hellènes : error in fabula (L'une & l'autre, 2010)
No
poetry ? No party !
(Maelström, 2010)
Poéstreet,
des marches de poésie urbaine (Maelström, 2011)
Voix
Vives
(Éditions Bruno Doucey, 2011)
La
Rhétorique des culs
(L'une & l'autre, 2011)
Vous trouverez les autres participants à cette
chronique hebdomadaire sur le blog d’Amartia dans sa rubrique La photo de la semaine
7 commentaires:
Son élocution était-elle hachée?
Dérangeant, assurément!
émouvant de te lire dans le compte rendue de cette performance.
je pense que le texte au hachoir c'est un sabordage car il nei l'écriture
il vous ea mis en otage, et en plus il saborde
comme un suicide en direct
Goethe dans son faust disait que le dénie était la marque du diable
je t'embrasse merci
ce n'est que ma subjectivité
et mon amour des auteurs et ce qu'ils disent tous de l'écriture
qui m'a permis d'écrire ce que je t'ai écrit
je comprends que le public a eu du mal à applaudir
Bonjour François. Cela me semble en effet plutôt dérangeant et j'avoue préférer la douceur à la violence, quelle qu'elle soit. Le monde est déjà bien assez dur comme ça...
Bon week-end à toi :-)
je profite cette photo du samedi à chez Amartia pour te souhaiter un bon week end
Rosa
quelle douleur en lui pour s' exprimer si violemment.
quelle douceur apporter pour vivre plus sereinement
Ce ne serait pas pour moi en ce moment! Je n'ai pas besoin de violence! Mais qui sait plus tard...
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