dimanche 11 juillet 2010

Adieu barraca


3000 selon la police, 7000 selon les organisateurs, la Pink Parade (appellation niçoise de la Marche des fiertés et autre Gay Pride) a parcouru une partie de la Promenade des Anglais, quelques rues du centre ville avant de se poser sur la place Yves Klein entre le Mamac et le Théâtre national de Nice où l’association Polychromes offrait un spectacle de breakdance du Sayajin Crew. L’ambiance est festive, les manifestants d’une grande diversité, le public bon enfant, la musique trop forte à mon goût… Le mot d’ordre de cette année inscrit sur une grande banderole ouvrant la marche est : « Tous unis contre l’homophobie ». Cette banderole est tenue à la main par une dizaine de jeunes. A l’une des extrémités de la banderole un jeune gay tout de blanc vêtu qui ne trouve rien de mieux quand il me voit photographier la banderole que de brailler en ricanant « Ouah, le papy ! »
Oui, j’avoue, ma photo sur ce blog est un peu ancienne, je suis aujourd’hui quasiment chauve et mes derniers cheveux sont blancs mais je suis atterré de voir que des personnes qui protestent contre des discriminations dont elles sont victimes sont capables tranquillement d’en discriminer d’autres.
Vieux et pessimiste je me dis : « Adieu barraca » (Tout est fichu en nissart)

4 commentaires:

Tambour Major a dit…

Les méfaits du jeunisme... Tous les gays ne sont pas comme ça. Un jour ce petit couillon aura lui aussi des cheveux blanc et perdu l'arrogance de ses vingts ans. Et c'est à lui qu'on dira alors "papy".
Bises.

Slappy a dit…

C'est clair. Les gays ne sont pas des exemples de tolérance je confirme

Unknown a dit…

Ne généralisons pas... Mais pour me conforter Minorités vient juste de publier un article qui va dans le même sens :
http://www.minorites.org/index.php/2-la-revue/823-du-racisme-sexuel-chez-les-bisounours.html

Life-boat a dit…

Oui... militer d'un côté contre l'homophobie - ce qui déjà est réactif, pourquoi ne pas militer clairement pour l'homosexualité ? - et discriminer de l'autre...
Quand entendra-t-on, lors d'une manifestation: "je suis heureux d'être homosexuel; je suis là pour le dire et le montrer. Que m'importe les homophobes !"