Je
tiens à remercier ici Gerard Koskovich, un ami américain dont j’ai déjà parlé
ici, d’avoir attiré mon attention sur le livre d’Alysia Abbott Fairyland. Si le nom de Steve Abbott, le
père de l’auteure, ne m’était pas connu, par contre nombre de ses amis poètes
et écrivains américains me sont familiers et sont des auteurs que j’ai
lus : James Baldwin, Lawrence Ferlinghetti, Jack Kerouac, Gertrude Stein,
Gore Vidal, Tennessee Williams… Nombre de personnes qu’il côtoie et dont les
noms représentent des bribes d’histoire pour moi : Harvey Milk, Anita Bryant,
Julian Beck… Steve Abbott, poète homosexuel, est mort du sida en 1992. À la fin
des années 70, j’ai passé un mois aux États-Unis, restant une semaine à San
Francisco où je me suis promené dans les quartiers décrits par Alysia Abbott. Fairyland qui signifie Royaume des fées est autant une
biographie par sa fille qu’une autobiographie de celle-ci et de son poète de
père dont nombre de pages de ce livre sont directement recopiées de son journal
intime, de ses écrits, publications et poèmes. Les rapports père/fille y sont
bouleversants.
Fairyland : un
poète homosexuel et sa fille à San Francisco dans les années 1970 / Alysia Abbott,
traduit de l’anglais par Nicolas Richard. – Paris : Globe, 2015. – 381 p. : ill., couv. ill. ; 23 cm. – ISBN
978-2-211-22123-8. – 21,50€
2 commentaires:
Une très beau livre, que tu me donnes envie de lire et que je note sur mes tablettes.Le San Francisco des années 70 m'a toujours intéressé. J'attends souvent les sorties en poche ou à la bibliothèque car, je trouve les livres trop chers.
Bises François et à bientôt.
Je ne connais pas du tout mais ton exposé me donne envie de le lire.
Belle soirée François
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