dimanche 8 septembre 2013

Bise du Cap



Au lieu de me promener le long de la baie des Anges comme d’habitude, je suis parti par le sentier côtier en direction du cap de Nice à la limite Est de la commune. Approchant du bout du sentier, j’ai pris cette photo
Quelques mètres plus loin, j’ai lu ce texte imprimé sur une feuille de papier et affiché sur un rocher :
«  Le 2 mars 1953, vers 5 heures, j’ai été voir Mme Maeterlinck. Impossible de trouver l’entrée de la villa. Nous rôdions sur la plateforme qui domine la route. Nous nous penchions vers des jardins couverts, des pièces d’eau entourées de plantes vertes. La villa est immense comme un temple d’Égypte. C’est une ébauche de casino que Maeterlinck acheta et arrangea pour y vivre. Mme Maeterlinck habite ces halls, ces couloirs, ces vestibules immenses avec un minuscule pékinois et le fantôme de Maeterlinck. Sur sa plage déserte se donnent rendez-vous les nudistes. La villa, à pic de la mer, est exactement en face de la pointe du cap. Elle est prise dans des architectures qui ne seront jamais terminées. Ce qui lui donne une apparence de ruines. »
Jean Cocteau, Le passé défini, 1953.
La plage est toujours le rendez-vous des nudistes et il n’y a que des hommes.
Bise (du cap) de Nice
Pour voir tous les moi et pas qu’une fois, c’est par ici.

5 commentaires:

ELFI a dit…

un coin de rêve qu'il faut partager...

FRANKIE PAIN a dit…

tu vas faire une heureuse mimi du sud et son grand amour de cocteau la tu fais deux heureuses l'amour de materlinck et leur maison et cocteau bien sur
et étrange bâtisse
je t'embrase

Simplement ... a dit…

Ta photo est si belle qu'elle me donne envie de m'y aventurer !
Bon dimanche François.
Bisous
Marie-Ange

D'Art en Arts a dit…

Roche blanche et ciel bleu, un paysage parmi mes préférés !
Très bonne semaine à toi !

Mireille a dit…

Mon enfance si proche du Palais Maeterlinck et, bercée par Cocteau ne peut qu'approuver.
As tu vu le prix des nouveaux appartements dans le palais ?
De quoi se retrouver tout nu non ????
Belle soirée ou du moins ce qu'il en reste