samedi 23 juin 2012

Pink Parade


La Pink Parade, c’était samedi dernier à Nice en suivant ce parcours
Parcours assez bandant dont le tracé me semble comporter un message subliminal… allant bien au-delà du slogan officiel qui était : « En 2012, l’égalité n’attend plus ! »
Dans la foule immense à l’échelle de Nice (5.000 manifestants selon la police) j’ai rencontré un Indien d’une quarantaine d’années passant quelques jours à Nice qui mettait pour la première fois de sa vie les pieds fièrement dans une marche de ce type. Et il a tenu à le faire de manière militante portant un drapeau et marchant derrière une banderole. Ni dans son pays où le sujet relève du tabou, ni aux États-Unis où il a vécu quelques années dans une ville de Californie avec une Gay Pride renommée, il n’avait osé manifester de peur d’être reconnu.
Le message subliminal que je perçois ici est : vous qui pouvez, d’un point de vue légal et d’un point de vue psychologique manifester votre fierté, revendiquer l’égalité des droits, faites-le pour tous ceux qui ne peuvent le faire.
Heureuse surprise la foule est composée de gens de tous genres, homme, femme, transsexuel-le, travestiE, hétéro, homo, bisexuel-le, intersexe, queer. Et parmi ceux-ci j’ai le plaisir de me voir rejoindre par un couple hétérosexuel de mes amis qui étaient là pour manifester leur solidarité, leur soutien à la foule mais aussi plus précisément à un couple de lesbiennes qui viennent d’adopter un enfant mais qui aux yeux de la loi n’ont pas les mêmes droits, l’une est officiellement la mère, l’autre bien que pacsée avec la mère n’a aucun droit ni autorité sur l’enfant qu’elle aime et élève ni plus ni moins que sa compagne.
Alors pour toutes ces raisons ou bien d’autres, je vous invite à participer aux Marches des fiertés à Tours le 26 mai, à Paris le 30 juin, au Mans ou à Marseille le 7 juillet, les autres marches ayant déjà eu lieu à Angers, Biarritz, Bordeaux, Caen, Lille, Lyon, Metz, Montpellier, Nancy, Nantes, Rennes, Strasbourg et Toulouse ou aux Gay Pride dans les pays où elles sont autorisées. À Nice, c’était la neuvième année de la marche qui pour des raisons historiques et locales s’appelle et ce n’est pas plus mal, la Pink Parade.

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