samedi 15 octobre 2011

Être naturel

Chaque mois à midi heure de Paris (beaucoup vivent dans d'autres fuseaux horaires), les participants à La photo du mois publient sur leur blog une photo en fonction d'un thème.
Ce mois-ci à l’approche d’Halloween, c’est le surnaturel qui a été choisi par Amanda. Tambour Major avec l’aide de Wikipédia nous a listé quelques êtres surnaturels :
créatures fantastiques : vampire, loup-garou, etc. ; créatures divines : anges et démons, divinités incarnées (le Christ) ; morts-vivants : fantômes, ectoplasmes, esprits frappeurs…
Aussi me suis-je naturellement dirigé, armé d’un appareil photo et d’une gousse d’ail, vers mon cimetière préféré, celui de la colline du Château à Nice. Délaissant les trop nombreux anges et les quelques démons, oubliant tous les Christs, j’ai photographié ces statues dont je vous laisse décider si ce sont bien des spectres. Il n’y a malheureusement pas souvent de brouillard à Nice, cela aurait rendu cette photo encore plus surnaturelle.

Le thème de cette photo du mois m’a permis de découvrir le Surnatural Orchestra, en cliquant ici vous pourrez le voir et l'entendre jouer Six apparitions de Berlusconi sur un écran.
Et n’oubliez pas face au surnaturel d’être naturel

mercredi 12 octobre 2011

J'aime faire l'amour mais sida-je ? le sais-je ?

Mardi 11 octobre 2011, jour de grève des transports urbains mais pas des transports amoureux. Le petit Miko qui vient depuis plusieurs mois assez régulièrement se faire nourrir et se faire câliner a transgressé la règle de trois qu’il avait instauré : pas touche aux lèvres, au sexe, à l’anus. Le Miko en question étant fort peu bavard, je n’ai jamais réussi à savoir ce qui motivait ces interdictions. Pas la pudeur, c’est sûr car le petit est très exhibitionniste ; peut-être la peur des pratiques à risques, il faudra que je lui remette de la documentation sur le sujet et les résultats de mes analyses de sang les plus récentes ; plus sûrement une forme de défense psychologique contre une culpabilité sous-jacente. Il a en effet un compagnon avec qui il vit, en n’allant pas jusqu’au bout il a sans doute l’impression de ne pas le tromper !
Mais ce mardi, c’est le sexe qui l’a trahi, le petit Miko ressemblait à cela :
Mes mains puis ma bouche n’ont pas réussi à l’éviter… les taquineries ont même réussi à redonner voix au Miko qui précisait quelles zones de son corps il fallait explorer, tâter, lécher… jusqu’à le faire fondre. Et là surprise, le Miko s’est jeté voracement sur ma bouche qu’il a dévorée, fouillée ; un second tabou tombait. Pour le troisième, on va attendre encore un peu.
Après une douche il est reparti vers ses occupations habituelles mais j’ai été touché et amusé du SMS reçu quelques minutes après son départ : « Cetai bien sympa mais on fai com si yavai rien eu de serieu »
Alors sérieusement, je connais la réponse aux questions de Ben dont je partage l’affirmation J'aime faire l'amour mais sida-je ? le sais-je ?

jeudi 6 octobre 2011

Pourquoi vouloir être célèbre ?

Comme promis voici de nouvelles bribes de mon voyage à Toulouse où vivent quelques personnages célèbres. A tout seigneur, tout honneur : j’ai eu l’insigne privilège de dîner avec l’un de mes bloggeurs préférés : Tambour Major qui m’a proposé de le rencontrer au Bibent, une brasserie de la place du Capitole récemment rénovée
Un apéritif, en plat une aile de raie avec salade et purée de pomme de terre et en dessert « La tarte fabuleuse au chocolat du chef Christian Constant » le tout pour un peu moins de 50€ ce que je trouve encore assez cher même si le décor tout comme la tarte était fabuleux.
C’est bien beau tout ça… mais Tambour Major ? Un grand et beau gaillard à l’accent rocailleux qui préserve sa vie privée en ne montrant pas son visage sur la toile, en ne dévoilant pas son identité, en ne donnant pas publiquement trop de détails sur le sujet de sa thèse… mais au total quelqu’un de sympathique, convivial, aimant partager ses passions, faire découvrir la ville où il vit. J’espère n’avoir pas été un compagnon trop rébarbatif malgré la fatigue qui commençait à m’envahir car j’étais arrivé à Toulouse à 5h22 du matin après une courte nuit passée dans le train.
Le lendemain j’avais rendez-vous avec Axel Ère place de la Trinité pour prendre un café. Axel aussi répugne à laisser voir sa tête sur la toile. Nous avons pris le temps d’écrire une carte postale à l’Irréconciliable à qui nous avons prodigué des conseils de modération en v(a)in.
Voici donc deux amis virtuels qui se sont matérialisés le temps d’un trop court séjour à Toulouse où j’aurais bien voulu reprendre contact avec un homme perdu de vue depuis presque une trentaine d’années. Par le hasard une recherche sur Internet je suis tombé récemment sur cet article qui m’a informé du devenir de celui qui fut pendant quelques années à Paris mon médecin et dont je fus l’un des tout premiers patients alors qu’il effectuait des remplacements chez mon médecin d’alors, Jacques Doazan, co-fondateur de l’association des médecins gays avec Claude Lejeune que je croisais dans les locaux de Gai Pied. Jacques Doazan abandonna la médecine pour devenir réalisateur et auteur dramatique. C’est François Prévoteau qui reprit son cabinet avant de continuer des études afin de devenir médecin hospitalier. J’avais noué avec chacun de ces deux médecins des liens de confiance et de proximité que je n’ai jamais retrouvés depuis avec aucun autre praticien. François est bien le seul médecin que j’ai jamais salué d’une bise quand bien même nous nous vouvoyions. Aussi suis-je bouleversé car je viens de découvrir que Jacques Doazan est décédé en 2002 à l’âge de 49 ans.
Pourquoi vouloir être célèbre ?

dimanche 2 octobre 2011

Les cieux

À côté de ce blog personnel Vu du balcon, je participe à un blog collectif défifoto où chaque 1er jour du mois les participants publient une photo sur un thème choisi parmi dix propositions.
En octobre le thème à traiter était la transparence. J’ai publié une photo prise à la gare de Lyon à Paris après avoir hésiter avec celle-ci prise sous la pyramide du Louvre.
L’une comme l’autre laissent voir le ciel parisien à travers la résille métallique des toits de verre et en présence de quelques silhouettes humaines. J’avais aussi pensé à quelques photos de fonds marins ou de bord de mer. Mais même en gare de Lyon, il n’a pas été question d’essieu ; j’ai préféré regardé vers les cieux.