mercredi 15 septembre 2010

Écrire est une arme

Sur ce groupe d’immeubles du boulevard Virgile Barel à Nice, autour du livre on trouve un ouvre-boîte, une cafetière, une montre, un verre à pied, un trousseau de clés, une guitare et une chaussure à crampons.
La photo du mois regroupe les blogueurs ci-dessus qui publient simultanément chaque mois, le 15 à midi heure de Paris une photo correspondant à un thème donné. En septembre, c’est donc autour du livre !
 

Alors, surtout n’oubliez pas de me laisser un commentaire même si écrire est une arme

mardi 14 septembre 2010

Écrire est une arme

Parmi les aphorismes de Ben qui me restent, celui-ci m’a paru le plus judicieux pour introduire la photo du mois dont le thème est pour septembre Autour du livre.
La lecture n’étant pas un luxe, je suis assez content de présenter cette photo
du palace mythique de la promenade des Anglais, le Negresco qui a caché pendant quelques semaines les échafaudages nécessaires à son ravalement derrière une toile peinte avec ce lecteur à sa fenêtre.
Je vous invite à aller voir dès demain midi (heure de Paris) comment les autres blogueurs ont tourné autour du livre… Et ce que j’ai choisi de moins luxueux comme vraie contribution à la photo du mois.
Mais surtout avant n’oubliez pas de me laisser un commentaire même si écrire est une arme

jeudi 9 septembre 2010

Pas un jour sans une idée

Après avoir manifesté contre la réforme des retraites mardi dernier, je suis allé déjeuner dans l’un de mes restaurants préférés, le In Vino, juste en face la mairie de Nice. Le moins que l’on puisse dire c’est que notre maire et néanmoins ministre était bien gardé, rue barrée à ses deux extrémités.
Seuls les piétons peuvent se faufiler sous le regard suspicieux d’au moins quatre policiers bottés, casqués avec gilet pare-balles. Installé en terrasse, j’ai eu la chance d’être témoin d’un attentat poétique ! Vers 13h45, un ballon vert est descendu mollement du haut de l’immeuble, tombant dans la rue à quelques mètres des policiers gardant le portillon d’entrée dans la cour de la mairie. Bientôt suivi d’autres ballons de toutes les couleurs. La plupart des ballons portaient des messages inscrits au feutre.
Les policiers scrutaient les hauteurs sans rien voir d’autre que les ballons qui continuaient à tomber. L’un deux a explosé sur une pointe métallique avant de toucher le sol. Un policier s’est approché prudemment d’un ballon pour lire le message inscrit. Ce n’était que des déclarations d’amour…
Aussi a-t-il appelé immédiatement en renfort une escouade supplémentaire dont le chef est resté assez perplexe. Auguste Verola et Maty Diouf conseillers municipaux sortant de la mairie ont driblé en toute quiétude.
  
Trois ou quatre autres ballons ont explosé spontanément ou aidé l’un par un policier, l’autre par un passant, pendant que je terminais paisiblement mon repas tout en félicitant in petto le poète amoureux, pas un jour sans une idée  

mercredi 1 septembre 2010

Estima l'aubre a la sieu frucha


En plus de la photo du mois, je participe à un autre blog où l’on doit publier chaque premier jour du mois une photo sur un thème donné, ce mois-ci il fallait travailler sur la texture. J’ai choisi de publier cette photo
Voici quel a été mon cheminement, peut-être pas si éloigné de celui suivi par le designer qui a conçu ce mobilier urbain pour les poteaux qui bordent la ligne de tramway à Nice
Contrairement au dicton nissart calligraphié par Ben qui chapeaute cet article je ne juge pas l’arbre à ses fruits, en tout cas pas pour les palmiers qui participent du décor urbain azuréen. Et je crains fort que ce candélabre ne fructifie pas souvent !
Mais je ne voudrais pas terminer cet article sans rendre hommage à l’un des photographes que j’admire Pasquale Comegna avec sa photo de palmier réverbère romain
Que cela n’empêche pas la sagesse populaire et sans doute rurale de proclamer avec justesse Estima l'aubre a la sieu frucha