samedi 28 mai 2011

Ici pas de vagues

A la demande générale d’Elliot, je publie une autre photo de lecteur puisqu’il aime bien l'idée de photographier des lecteurs sur un lieu public, quand on lit, me dit-il, on oublie tout, nous sommes ailleurs. 
Après la photo d’un lecteur sur les quais de Seine à Paris, c’est donc aujourd’hui une photo typiquement niçoise, vous noterez la présence des galets et des chaises bleues !
Toutes les photos de cette série ont été prises discrètement sans troubler la lecture en cours. Sans demander non plus d’autorisation aux personnes dont le plus souvent on ne voit pas le visage de façon identifiable. Que ce soit en bord de mer ou sur les rives de la Seine, tout est fait en douceur, ici pas de vagues

mardi 24 mai 2011

Vai plan ma fai vitou




Va doucement mais fait vite pourrait être ma devise pour cette série de photographies autour du livre et de la lecture. J’essaie de (sur)prendre des lectrices et des lecteurs sans les déranger.




















Ces deux-là ont été photographiés sur la plage à Nice, l’une au mois d’octobre à 17h20 quand le soleil couchant rosit les galets, l’autre il y a quelques jours à 14h20 quasiment au zénith ; la serviette rose assure la continuité… Il avait des abdominaux bien dessinés mais le temps que j’approche il s’est redressé et à défaut de tablettes on a droit aux tatouages. Ni pour l’un ni pour l’autre on ne saura ce qu’ils lisaient.
Vai plan ma fai vitou  

vendredi 20 mai 2011

Tous ces mots partis en fumée

Je viens de relire mon billet du 11 juin 2009 intitulé Gardarem lo moral où je parlais des suicides qui m’ont profondément affecté et où je mentionnais mon sentiment pour celui que je considère encore aujourd’hui comme l’homme de ma vie. J’ai revu Bernard, pour citer son prénom, lors d’un passage à Paris le 3 septembre 2010. J’avais été frappé lors de la conversation que nous avons eu en septembre dernier qu’il me dise qu’il avait une femme forte (ou solide ?) et que c’était indispensable pour lui (aveu de fragilité) et j’ai été touché aussi quand après lui avoir avoué qu’il était resté l’homme de ma vie il m’a répondu qu’il pouvait dire la même chose de moi, même si avec un peu d’humour il a précisé que c’est parce que j’avais été le seul.
C’est aujourd’hui son anniversaire, 62ème anniversaire, je pense à lui. Le souvenir du bonheur et du temps enfui est souvent plus prégnant que le bonheur lui-même. Alors je lui souhaite un joyeux anniversaire…
Tous ces mots partis en fumée

lundi 16 mai 2011

Créer c'est oser

Je pense aux photos que j’aimerais arriver à exposer. J’ai constitué une série de lectrices et lecteurs qui comporte près d’une centaine de photos. Il faut que je fasse une dernière sélection, des tirages papier pour la proposer à quelques lieux dédiés à la photographie ou au livre.
Ces photos ont été prises à la sauvette dans des lieux publics, parcs, jardins, plages, bibliothèques…
Celle-ci a été prise sur les quais de Seine à Paris au niveau du Musée du Louvre.
J’aimerais aussi faire une exposition autour des mal polis mais il faut que je fasse poser des gens. J’ai réalisé depuis trois ans pas mal de gros plans de visage de personne tirant la langue mais je n’en ai photographié que deux nus tenant leur portrait en guise de cache-sexe. Vous pouvez en voir un ici, l’autre a refusé de me signer l’autorisation d’exploiter son image. J’ai une petite liste d’amis et de connaissances à qui j’aimerais demander qu’ils posent pour cette série. Si la série prend corps, je ferais peut-être appel à des inconnus en publiant une annonce.
Créer c'est oser

dimanche 15 mai 2011

J'aime aimer

En mai, je fais ce qui me plaît ! Ça tombe bien, c’est le thème de la photo du mois que les blogueurs qui participent à cet exercice publient le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.
Cette photo illustre à plusieurs titres ce qui me plaît :
J’aime Nice et en particulier la vieille ville. J’aime la bonne cuisine traditionnelle. J’aime les beaux mecs surtout quand ils sont aussi sympathiques que Raphaël et Jean-François, serveurs dans le restaurant fondé par leur aïeul en 1927. Alors si vous passez par Nice, n’hésitez pas, allez au 38, rue Droite en n’oubliant pas de réserver à l’avance car c’est souvent complet, sauf le samedi, le dimanche et au mois d’août où c’est fermé. D’autres adresses en suivant ce lien
En mai, j’aime aimer 

mercredi 4 mai 2011

Même quand il se passe rien il se passe quelque chose

Je participe aux réunions de copropriété de l’immeuble où j’habite. Elles ont parfois lieu chez moi et il est d’usage que les hommes fassent la bise aux femmes et se contentent de serrer la main de leurs congénères. Un jour, je me suis penché vers l’un de mes voisins pour lui faire la bise, j’allais m’en excuser quand il a accepté de bon cœur ce geste. Depuis nous nous faisons la bise chaque fois que nous nous rencontrons (trop rarement à mon goût). Ces jours-ci, c’est sa compagne qui est venue me voir pour m’annoncer qu’ils se séparaient, qu’elle profitait de son absence - il est parti en vacances – pour rassembler ses affaires et déménager. Je n’avais jamais osé les inviter à venir ensemble prendre un verre, aujourd’hui j’ai furieusement envie de l’inviter lui. Le ferais-je, je n’en suis pas sûr… Je fantasme mais les bonnes relations de voisinage sont peut-être à préserver et rien ne dit qu’il ait envie d’aller au-delà de ce rituel de la bise.
Même quand il se passe rien il se passe quelque chose

dimanche 1 mai 2011

Tantoutun m'en calavi

Voici une histoire de bestiole, en effet cette exclamation : « De toute façon je m’en descendais »,  c’est ce que dit Dom Soulina, curé à Cantaron quand il tombe de sa mule. L'expression, bien commode pour sauver la face dans une circonstance fâcheuse, est devenue populaire à Nice.
Bestiole, c’est le thème choisi en mai sur le blog participatif défifoto sur lequel j'ai publié cette photo prise à Tende d’un heurtoir de porte.
Ce même jour, j’en ai photographié plusieurs autres à Tende du démon terrassé par Saint Michel aux bestioles souhaitant la bienvenue aux touristes locataires de résidence secondaire ou de chambre d’hôte.
 
Tantoutun m'en calavi