Je viens de passer quelques jours à Paris et pour cette fois j’ai pris l’avion et non le train comme à l’habitude. J’espérais que l’heure et demie de vol serait plus courte que les cinq heures et demie de trajet ferroviaire Nice Paris… Mais comme Air France demande à ce que l’on se présente à l’aéroport avec deux heures d’avance et que les aéroports ne sont pas en centre ville au contraire des gares, le bénéfice en temps est extrêmement faible, le coût du billet nettement supérieur et les inconvénients des consignes de sécurité (fouille, confiscation de mon flacon de mousse à raser, déshabillage pour examen minutieux de ma ceinture abdominale…) sont tels que je n’ai aucune envie de recommencer même si la vue au décollage lors de l’aller et à l’atterrissage au retour est absolument fabuleuse.
Pendant ce week-end du Patrimoine, même si je ne crois ni au Ciel ni aux Enfers, j’ai visité le cimetière du Père-Lachaise en y cherchant des sculptures d’ange à photographier et surtout en suivant la visite guidée que mon ami et collègue Olivier Estiez consacrait aux tombes des Francs-Maçons. Visite passionnante et instructive, riche en découvertes car malgré un grand-père maternel franc-maçon, j’ignorais à peu près tout de cette nébuleuse philosophico-ésotérique à caractère philanthropique et solidaire.
1 commentaire:
Je n'avais pas vu ce billet. Quand même, par avion, on gagne du temps! Cela dit, mieux vaut éviter d'avoir à enregistrer de bagages et voyager léger.
Moi ce fut mon pot de miel, produit by himself qui en dépit d'une âpre négociation, fut broyé devant moi par l'impassible douanière... Le miel n'étant pas, d'une part, translucide, c'était du miel jaune-orangé, toutes fleurs, il était impossible de voir ce qu'il pouvait dissimuler (une redoutable bombe, évidemment); d'autre part, trop épais pour se laisser radiographier placidement, il n'était pas possible de déterminer si mes abeilles étaient de dangereuses terroristes. J'ai confessé qu'elles m'avaient effectivement piquées à quelques reprises, et que ce faisant, elles s'étaient infligées la peine de mort, mais je n'ai fait naître aucun sourire sur le visage de l'agent.
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