samedi 29 novembre 2014

Musique traditionnelle



C’est dans l’un des nombreux festivals qui se déroulent à Nice que j’ai pris hier vendredi cette photo, un peu paradoxale puisque c’est dans le cadre du festival Manca (Musiques actuelles Nice Côte d’Azur) qui est plutôt dédié aux musiques électroniques que j’ai entendu et photographié ce groupe de cinq jeunes musiciennes du Conservatoire de musique de Shanghai qui ont joué dans le foyer de l’Opéra de Nice des morceaux de musique traditionnelle chinoise pour instruments à vent du type flûte, hautbois ou trompe. Pour les connaisseurs voici les noms des instruments joués au cours de ce concert : suona, dizi, xiao, bili. Les musiciennes étaient habillées sur scène en costumes traditionnels chinois. Voir ici le site du Cirm qui organise ce festival.
Vous trouverez les autres participants à cette chronique hebdomadaire sur le blog d’Amartia dans sa rubrique La photo de la semaine.

vendredi 28 novembre 2014

Ceci n’est pas une chaise



Comme il va bientôt être question de chaise(s) sur ce blog, voici quelques sièges qui n’en sont pas.
Ce siège pourvu d’un dossier et d’accoudoirs pour l’assise d’une personne, ce fauteuil fait partie du mobilier luxueux du palais des rois de Sardaigne à Nice qui abrite maintenant la préfecture, du moins ses appartements de réception et d’apparat. Pour voir des photos du palais cliquez ici.
Sans dossier ni bras, ce tabouret a quand même quatre pieds, d’autres en ont moins. Ce tabouret est l’œuvre de l’artiste niçoise Nana Bal qui expose en ce moment ses chaises et tabourets à l’Atelier-Galerie Tsadé, rue Bonaparte à Nice. Nana Bal a un blog à voir ici.
Ce banc a été choisi par les services municipaux de Nice pour la présence de son accoudoir positionné non pour que l’on y pose son coude mais surtout pour empêcher que quiconque ne s’allonge sur ce banc. C’est une arme dissuasive contre les Sans Domicile Fixe ! Lire à ce sujet cet article.
Les sièges du tramway niçois sont confortables et quand deux se font face, il est encore plus confortable de se vautrer sur un siège en posant ses pieds sur celui d’en face. NB : c’est un constat, pas une recommandation de ma part.
Sobres et blanches, ces banquettes permettent aux visiteurs du Musée des Arts asiatiques de Nice de se poser douillettement pour souffler entre deux salles ou deux étages de ce très beau musée situé près de l’aéroport. Voir plus en cliquant ici.
Le canapé (couch en anglais) est un siège à dossier, pourvu d’accoudoirs, où plusieurs personnes peuvent s’asseoir. Il peut servir de lit de repos pour une personne. C’est donc sur un ancien logo du réseau social Couch Surfing que l’on voit un canapé surplombé par un globe terrestre puisque ce réseau permet de se faire héberger gratuitement partout dans le monde en surfant de canapé en canapé. Pour en savoir plus cliquer ici.

mercredi 26 novembre 2014

Studios Riviera



Un aspect de Nice que je n’avais pas traité jusqu’à présent : Nice est une ville liée au cinéma. Les Studios Riviera sont situés dans le quartier Saint-Augustin à l’Ouest de Nice.
Comme on peut le voir sur cette photo dès l’entrée, ils s’appelaient auparavant les Studios de la Victorine. Nom qu’ils ont eu de 1919 date de leur fondation à 1999.
Ils comportent une vingtaine de bâtiments (restaurant, menuiserie, administration, etc.)
On y construit des tours Eiffel ou des poupées blondes qui apparaitront dans des décors de films.
Là une grue pour les prises de vues permettant des mouvements de caméra horizontaux et/ou verticaux.
Les Studios Riviera comptent aussi onze plateaux de tournage. De très nombreux films y ont été tournés par des réalisateurs fameux : Carné, Demy, Truffaut mais aussi Joseph Losey, Alfred Hitchcock, Stanley Donen, Terence Young… Ces dernières années les tournages pour la télévision et pour les films publicitaires y sont plus fréquents que ceux pour le cinéma. Pour tout savoir sur ces studios voir leur site.

lundi 24 novembre 2014

Adam et Eve



« Cette maison simple porte un haut-relief représentant un homme et une femme sauvages souvent assimilés à Adam et Eve, ou, par la tradition populaire niçoise, aux incessantes querelles de ménage des habitants de l'immeuble. Autour, le décor en " sgraffito " est daté 1584. » Texte du panneau du Centre du patrimoine apposé à côté de la porte d’entrée de cette maison située rue de la Poissonnerie. L’homme et la femme qui se font face brandissent un bâton ou selon d’autres sources un cougourdon ou même un symbole maçonnique.
Ils sont sculptés en bas-relief tandis que le reste de la façade a un décor peint en trompe-l’œil selon la technique du sgraffito pour laquelle on applique une première couche d'enduit qu'on laisse prendre mais pas sécher. Par dessus, on vient remettre une seconde couche d'enduit de couleur contrastée ou d'une même couleur dans un ton plus ou moins soutenu. On laisse prendre puis à l’aide d’un poncif on trace le dessin préparatoire. Avec un couteau, on vient évider la couche supérieure selon le dessin. La couche de fond a un aspect gratté alors que la couche supérieure est plus lisse. Cette façade a été restaurée en 1986 par le peintre fresquiste Guy Ceppa de la Maçonnerie SARL Caressa.
Des nombreuses maisons aux murs peints de Nice, celle-ci est la plus ancienne mais contrairement à ce que l’on peut lire sur un certain nombre de sites qui se recopient sans rien vérifier, elle est loin d’être la seule.

samedi 22 novembre 2014

Miles Davis



Mardi 18 novembre, j’ai profité du soleil enfin revenu sur Nice pour aller tôt le matin photographier l’œuvre de Niki de Saint Phalle Miles Davis qui souffle dans sa trompette devant l’hôtel Negresco depuis 1999. Au même titre que les autres Nouveaux réalistes, groupe d’artistes formé à Nice en 1961, elle est bien représentée dans les collections du Mamac auprès duquel elle a fait une importante donation de 190 œuvres le 11 octobre 2001, voir ici. Une grande rétrospective Niki de Saint Phalle a lieu actuellement jusqu’au 2 février 2015 aux galeries nationales du Grand Palais à Paris, plus de détails en cliquant . L’exposition partira ensuite au Musée Guggenheim de Bilbao du 27 février au 7 juin 2015.
Vous trouverez les autres participants à cette chronique hebdomadaire sur le blog d’Amartia dans sa rubrique La photo de la semaine.